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Le stade de football est un équipement majeur d’une ville et d’un territoire.
Il est bien sûr, au premier abord, un simple équipement sportif et de « loisirs ». Mais par son empreinte foncière et les flux qu’il génère, il se situe au carrefour des enjeux urbains (espaces publics, mobilité, rapport centre/périphérie…) de la ville.
Il est également un marqueur identitaire et un facteur d’attractivité de la ville et territoire.
Ces enjeux justifient que les agences d’urbanisme s’y intéressent pour comprendre leurs interrelations et leurs retombées sur les territoires. D’autant plus que les stades de football de ligue 1 et de ligue 2 sont situés dans les principales agglomérations de France à l’instar des 50 agences d’urbanisme de la FNAU (Fédération Nationale des Agences d'Urbanisme). Plus de la moitié des agences comptent sur leur territoire un stade aux normes nationales demandées par la Fédération française de football.
Le présent document est le fruit d’un premier travail des agences d’urbanisme sur ce sujet.
Six agences du réseau de la FNAU y ont participé : Lens-Béthune, Brest, Dunkerque, Lille, Lorient et Strasbourg. D’autres agences comme Grenoble et Saint-Étienne n’ont pu être intégrées à cette étape d’exploration mais pourraient l’être dans le cadre d’une poursuite des travaux.
Cette analyse a porté sur six stades :
Bien que similaire à certains grands équipements en matière de fonctionnement et d’accessibilité, les stades disposent d’une particularité forte : celle d’héberger un club sportif professionnel en leur sein. Un club est un véritable marqueur du territoire avec une vocation sociale forte auprès de ses habitants. Ainsi, le stade ne peut pas être traité comme un équipement standard car il est indissociable du club de football résident, pour certains d’entre eux.
Les impacts d’un stade de football sur une ville sont multiples et différents selon la taille de celle-ci, la capacité du stade, la ferveur autour du club…
Cette étude propose une analyse décomposée en plusieurs thématiques :
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